Quant aux lapins, il ne saurait être question de les laisser courir en liberté parmi les fientes, et de les condamner à ingurgiter les verdures fermentées et polluées ayant traîné sur le sol de la basse-cour commune.En résumé, il est indispensable de séparer les différents élevages afin de permettre à chacun de vivre le plus rationnellement possible, sans être gêné dans ses habitudes et en bénéficiant du maximum de confort et d'hygiène. On croit en effet trop souvent que l'aviculture est une simple question d'arithmétique et que, si une poule pond cinq oeufs par semaine, il suffit d'en avoir huit pour récolter quarante oeufs pendant le même temps. C'est totalement faux.Il est préférable de posséder six poules confortablement logées et disposant d'un parcours raisonnable plutôt que d'entretenir sur le même espace restreint douze pondeuses qui, n'ayant pas leurs aises, n'assureront pas à leur propriétaire un rendement optimal.Ce qui est vrai au poulailler l'est également au pigeonnier et au clapier, où le surpeuplement est toujours préjudiciable au meilleur rendement. Logés trop à l'étroit, les jeunes s'élèvent plus difficilement, les batailles risquent d'être plus nombreuses et les  blessés plus fréquents et plus meurtriers.

Voilà donc deux raisons majeures auxquelles il convient d'ajouter la nécessité de nourritures différentes pour séparer poules et canards.Les pigeons eux aussi doivent bénéficier d'une installation personnelle et nettement séparée, tout d'abord parce qu'ils exigent une alimentation spéciale, mais aussi et surtout parce que leurs couvées risquent d'être dérangées par les pondeuses, qui recherchent souvent, pour pondre tranquillement, les endroits les plus élevés et les plus retirés.

Par ailleurs, chacun sait que les palmipèdes

ont des excréments très liquides et que le piétinement de ceux-ci par leurs pattes palmées amène

rapidement un colmatage du sol incompatible avec les précautions sanitaires que requiert un élevage de poules, très sensible aux infections. parasitaires.

Les poules se perchent quand arrive le soir alors que les oies et les canards se tapissent au sol pour s'y endormir, la tête sous l'aile. Faire cohabiter ces volailles, c'est exposer les habitants des étages inférieurs à recevoir durant la nuit les fientes des oiseaux perchés... Incident fâcheux, on en conviendra, à la fois pour la présentation et l'hygiène de la basse-cour.

Les éleveurs de basses-cours familiales n’ont en général que quelques poules, des canards, des pigeons, voire quelques lapins, et la plupart du temps ces animaux, d'habitudes et d'exigences bien différentes, sont condamnés à une promiscuité rendue inévitable par le manque de place ou par l'inutilité présumée d'installations spéciales pour un si faible cheptel.    

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